Nourrie par de multiples approches méthodologiques et disciplinaires, Histoire et critique des arts investit un large spectre d’objets (arts visuels, architecture, photographie, musique, archéologie, philosophie de l’art, littérature) en interaction avec leurs contextes sociaux, politiques et culturels, de l’Antiquité au XXIe siècle. Privilégiant une approche décloisonnée de la recherche, HCA appréhende les notions « arts » et « critique » en explorant des terrains et des corpus qui s’inscrivent plus globalement dans le vaste champ de l’histoire culturelle. Elle construit un espace de confrontation transhistorique et interdisciplinaire sensible aux renouvellements théoriques récents tels que les approches transnationales, les visual studies et la Bildwissenschaft, l’histoire de la critique d’art et d’architecture, l’anthropologie de l’art, le genre et les études postcoloniales.
Axes de recherche
-
La critique et ses objets : notions, frontières, corpus.
Affirmant un regard original sur l’objet « critique » dans plusieurs domaines (arts visuels, architecture, photographie, musique, etc.) à la croisée des disciplines, l’axe adopte une approche décloisonnée et transversale, croisant les méthodologies, confrontant les histoires des formes de critique, afin de construire un champ de recherche innovant sur la critique et les critiques des arts et in fine de mener des investigations sur l’historiographie de la critique.
- Objets, sites et architectures : conceptions et patrimonialisation.
Traitant de la culture matérielle, le deuxième axe s’intéresse aux phénomènes de reconnaissance, de transmission, de conservation, de restauration et de mise en valeur. Il s’interroge sur les mécanismes politiques, culturels et sociaux à l’origine des actions de réappropriation, des stratégies de (re)valorisation, de re-création, aux acteurs et aux échelles des projets ; enfin, à l’impact de ces actions sur leur environnement social et culturel.
- Histoire politique des arts.
Cet axe inscrit l’histoire des arts dans un paradigme où des catégories comme la « race », le « genre » ou encore la « classe », conçues de façon non essentialiste comme des constructions historiques, politiques, sociales et culturelles, permettent de repenser à nouveaux frais l’articulation des arts et de la politique.
- Interactions : philosophie de l’art, musique, texte, image.
Lieu de croisements et de réflexions interdisciplinaires, le quatrième axe s’inscrit dans un double horizon, celui de l’hybridation, de l’effrangement ou de la fusion des arts, celui de la spécificité ou de la radicalité de chaque art. Il se veut un espace de théorisation à la fois historique et esthétique des relations entre les arts et entre les arts et la pensée.
Chiffres clés
21 enseignant·es-chercheurs·es
35 doctorant·es
2 postdoctorant·es