Le titre de docteur·e honoris causa est conféré par le président de l'université après avis du ministre des affaires étrangères, sur proposition du conseil d'administration. La délibération du conseil d'administration intervient sur avis favorable du conseil de l'institut, de l'école ou de l'unité de formation et de recherche compétente si le titre est proposé pour une personne dont les travaux ou l'action entrent dans le domaine propre de cette composante.
Les Docteur·es Honoris Causa de l'Université Rennes 2
1977
Mario Soares. Figure historique de l'opposition aux dictatures portugaises, fondateur du Parti socialiste portugais, Premier ministre et président de la République du Portugal.
1987
Robert Leaper. Professeur émérite de politique sociale, Université d’Exeter ; Président d’Age Concern à Exeter et administrateur d’Age Concern England.
Jean-Pierre Wallot. Historien québécois, professeur associé aux universités de Montréal et d’Ottawa, élu à la Société royale du Canada, médaille Tyrell.
1994
Mario Vargas Llosa. Écrivain, essayiste et romancier péruvien, naturalisé espagnol en 1993, prix Nobel de littérature en 2010.
Richard Ford. Écrivain et romancier états-uniens, prix Pulitzer en 1996, Andrew Carnegie Medal for Excellence in fiction en 2013, prix Femina étranger en 2013.
Radu Toma. Professeur de langue et littérature françaises à l'université de Bucarest en Roumanie.
1996
Mary Robinson. Élue présidente de l'Irlande en 1990, première cheffe d’État à visiter le Rwanda après le génocide de 1994, première présidente à se rendre en Somalie après la crise de 1992, prix humanitaire CARE, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme en 1997.
1999
Alpha Oumar Konaré. Homme d’État et historien malien, président de la République de 1992 à 2002, président de la Commission de l’Union africaine de 2003 à 2008, membre du Haut Conseil de la Francophonie.
2005
Jorge Edwards. Écrivain et diplomate chilien, prix Cervantes en 1999, ambassadeur auprès de l’Unesco à Paris en 1994, ambassadeur du Chili en France de 2010 à 2014 à Paris.
Miguel Angel Estrella. Pianiste argentin, enlevé et torturé de 1977 à 1980 dans les geôles uruguayennes, naturalisé français en 1985, ambassadeur d’Argentine à l’Unesco en 2003.
Jules Wilmet. Géographe belge, professeur émérite à l'université catholique de Louvain.
2007
Jorge Semprún. Écrivain, essayiste, scénariste et homme politique espagnol, prix Fémina en 1969, membre de l'Académie Goncourt.
Paul L. Harris. Psychologue britannique spécialisé dans le développement de l'enfant, professeur à l'université de Harvard.
John Hume. Figure de la politique nord-irlandaise et des négociations de l’accord du Vendredi saint, prix Nobel de la Paix en 1998.
Abdellatif Laâbi. Poète, romancier, dramaturge et traducteur marocain, prix Goncourt de la poésie en 2009.
2012
Adonis. De son vrai nom Ali Ahmed Saïd, poète et critique littéraire syrien d'expressions arabe et française.
Claudio Rodriguez Fer. Poète, narrateur, dramaturge et essayiste galicien, professeur de langue et de littérature à l'université de Saint-Jacques-de Compostelle en Espagne.
Jose Vina Ribes. Professeur de physiologie à l'université de Valence en Espagne, spécialiste du vieillissement, de la nutrition et en sciences du sport.
2017
Carlo Ginzburg. Historien italien, spécialiste des procès de l’Inquisition, considéré comme le père de la "microhistoire".
Ramon Villares Paz. Historien, spécialiste de l'histoire agraire et politique du monde rural au XIXe et XXe siècles en Galice.
2020
Michael D. Higgins. Homme d'État et poète irlandais, président de la République d'Irlande.
2021
André Gaudreault. Historien et théoricien québécois du cinéma, spécialiste du cinéma des premiers temps, professeur à l'université de Montréal.
2022
Martha Rosler. Artiste plasticienne, figure majeure de l'art contemporain américain.
Denis Mukwege. Chirurgien-gynécologue, prix Nobel de la Paix en 2018 pour son combat contre les violences sexuelles faites aux femmes en République Démocratique du Congo.